Financez le premier rapport sur les atteintes à la liberté de la presse en France
Pour nous soutenir, faites un don défiscalisable à l’Ofalp.
La liberté de la presse est confrontée à des évolutions inquiétantes en France : concentration des médias, lois restreignant l’accès à certaines informations, procédures bâillons, violences au cours de manifestations, intimidations qui compliquent le travail des journalistes, etc. Ces signaux soulèvent de sérieuses interrogations sur la possibilité d’informer justement dans notre pays.
Notre mission, à l’Ofalp (Observatoire français des atteintes à la liberté de la presse), c’est de recenser, documenter et rendre publiques ces atteintes à la liberté de la presse.
Pourquoi donner maintenant ?
Donner à l’OFALP, c’est :
- Une défiscalisation de 66%
- Une chance d’être tiré au sort pour être invité à notre soirée de lancement du rapport, au printemps 2025
- Un accès en avant-première au rapport
- Votre nom dans les remerciements du rapport, si vous le souhaitez
- Un accès à nos futurs webinaires en avant-première
Quelques exemples parmi d’autres :
- La journaliste de Disclose, Ariane Lavrilleux, perquisitionnée à son domicile et mise en garde à vue pendant 39 heures en septembre 2023 pour son enquête sur l’implication de l’Etat français dans des exécutions extra-judiciaires aux côtés de l’armée du Président Al Sissi en Egypte.
- La journaliste Inès Léraud, qui a enquêté sur l’agro-industrie en Bretagne et ses dégâts sur l’environnement et la santé « (Algues vertes, l’enquête interdite »), et sa consœur Morgan Large qui s’est vu forcer la porte de son local professionnel, intoxiquer son chien et déboulonner une de ses roues de voiture
- La déprogrammation par Canal+ en 2015 d’un documentaire sur l’évasion fiscale organisée par des dirigeants du Crédit Mutuel, banque banque ayant les liens financiers avec le groupe Bolloré. Groupe qui n’a de cesse, depuis, de mettre au pas les journalistes des médias qu’il rachète l’un après l’autre ;
- Sans parler des projets de lois visant à préserver le secret des affaires, freinant considérablement les révélations des lanceurs d’alertes et des journalistes sur le monde de l’entreprise. Ou encore, la loi dite de « sécurité globale » visant à empêcher de filmer et diffuser des images de membres de forces de l’ordre, y compris s’ils commettent des délits, s’ils sont identifiables.
- Autant d’attaques au droit des journalistes à vous informer, autant d’entraves au droit de savoir de tous les citoyens.
Et ce n’est que la partie immergée de l’iceberg.
Pour quelques journalistes qui osent dénoncer les pressions diverses qu’ils subissent, combien sont réduits au silence, faute d’un employeur qui les protège ? Combien d’auto-censures pour conserver son emploi ? Impossible de le dire, car aucun organe indépendant ne recense ces cas de manière exhaustive à l’heure actuelle en France.
Il y avait donc urgence à y remédier.
« Il n’y a pas de démocratie sans liberté d’informer »
La liberté d’informer et d’être informé sont deux droits fondamentaux qu’il nous faut protéger à tout prix. Ils nous concernent tous. Car chaque fois qu’un journaliste est empêché de faire son métier, des milliers, voire des millions de citoyens sont privés de leur droit à une information transparente sur leur santé, l’éducation, l’environnement, l’économie, la politique, etc. Nous sommes tous dans le même bateau face à cette menace démocratique.
Sans LuxLeaks et Panama Papers, pas d’actions européennes contre la fraude fiscale. Sans les révélations sur le projet Pegasus, pas de commission d’enquête sur l’usage des logiciels espions dans l’UE. Sans les révélations sur les Ehpad, pas de commission parlementaire ou de débat public sur l’accompagnement des aînés. Ces enquêtes journalistiques ont donné un coup de projecteur sur des problèmes sanitaires, environnementaux, socio-économiques ou politiques majeurs. Elles ont contribué à ce que les choses changent. Elles sont indispensables à la vitalité démocratiques de notre pays. Elles sont un véritable contre-pouvoir.
Recenser toutes les atteintes à la liberté de la presse en France
À l’Ofalp, nous avons une mission : recenser, de manière indépendante, toutes les atteintes à la liberté de la presse en France. Notre rôle ? Pointer du doigt tout ce qui empêche des informations capitales d’émerger et d’arriver jusqu’à nous tous. C’est la première base de données française du genre.
Pour ce faire, nous avons mis en place une méthodologie rigoureuse :
- Recensement des atteintes par des bénévoles engagés.
- Application d’une démarche journalistique par une cellule de vérification composée uniquement de journalistes professionnels pour assurer la fiabilité et la solidité des données collectées.
- Double vérification des cas grâce à un comité de validation qui examine et rend des avis sur les cas complexes.
Nous sommes fier·es de ce que nous avons bâti : une entité indépendante et non partisane. Une entité démocratique qui vise à créer des passerelles entre les acteurs du monde des médias et les citoyens, pour mieux informer sur les atteintes à la liberté de la presse.
Aujourd’hui, nous avons besoin de vous pour publier notre premier rapport annuel de l’Ofalp, qui documente et analyse les atteintes recensées au cours de l’année 2024. Ce document est une preuve tangible, un état des lieux incontournable pour dénoncer avec précision et rigueur la nature et le nombre des atteintes à la liberté de la presse auxquelles sont confrontés les journalistes sur le sol français . Ce rapport est une pièce maîtresse pour l’Ofalp dans sa fonction de vigie et matérialise un premier pas pour alerter les citoyens, les professionnels de l’information et les pouvoirs publics sur l’urgence de la situation.
Ce rapport sera un outil indispensable pour :
- Constituer une base de données qualitative et quantitative aussi exhaustive que possible sur les atteintes commises sur le sol français ;
- Sensibiliser le public et les pouvoirs publics aux menaces qui pèsent sur la liberté de la presse ;
- À terme, activer des actions concrètes de soutien aux journalistes, les informer et les former à leurs droits pour qu’ils soient mieux outillés face aux entraves.
Faites un don à l’Ofalp
Parce qu’il n’y a pas de démocratie sans liberté d’informer, citoyens, journalistes, unissons-nous pour défendre nos droits à l’information. Contribuez à protéger la liberté de la presse en soutenant l’Ofalp, faites un don.
Notre liberté d’informer, votre droit de savoir.
Foire aux questions
Les dons à l’Ofalp sont-ils défiscalisés ?
Oui, les dons faits à l’Ofalp sont déductibles des impôts à hauteur de 66%. Cela signifie que si vous faites un don de 100€, il ne vous en coûtera en réalité que 34€ après déduction fiscale. Votre soutien est donc d’autant plus accessible et précieux pour aider à protéger la liberté de la presse tout en bénéficiant d’un avantage fiscal. Vous recevrez un reçu après votre don.
La liberté de la presse est-elle vraiment entravée en France ?
La liberté de la presse en France fait face à de nombreuses menaces : concentration des médias, lois limitant l’accès à certaines informations (comme le secret des affaires), violences en manifestations, intimidations des journalistes, ou encore procédures judiciaires comme des perquisitions et gardes à vue. Ces actions visent à restreindre le travail d’investigation des journalistes, ce qui affaiblit la transparence et l’accès à l’information pour les citoyens.
Que fait l’Ofalp pour protéger la liberté de la presse ?
L’Ofalp (Observatoire français des atteintes à la liberté de la presse) recense et documente les atteintes à la liberté de la presse en France de manière indépendante. Nous avons créé une base de données exhaustive qui permet d’identifier et de dénoncer les entraves rencontrées par les journalistes. Nous appliquons une démarche rigoureuse, avec une vérification systématique des informations pour garantir leur fiabilité.
Pourquoi est-il important de soutenir l’Ofalp et de contribuer à la publication du rapport annuel ?
Le rapport annuel de l’Ofalp est un outil crucial pour analyser et sensibiliser sur l’état de la liberté de la presse en France. Il permet de dresser un bilan des attaques subies par les journalistes et d’informer le public ainsi que les autorités sur les menaces pesant sur le droit à l’information. Ce rapport est une base solide pour pousser à des actions concrètes en soutien aux journalistes.
Comment puis-je aider l’Ofalp ?
Vous pouvez soutenir notre mission en faisant un don. Chaque contribution nous permet de continuer à documenter les atteintes à la liberté de la presse et de publier notre rapport annuel. Votre aide est essentielle pour renforcer notre action en faveur d’un journalisme indépendant et d’une information transparente.
Quels sont les objectifs de l’Ofalp ?
À long terme, nous souhaitons non seulement recenser les atteintes, mais aussi sensibiliser les citoyens et les pouvoirs publics à l’importance de protéger la liberté de la presse. Nous voulons également aider les journalistes à mieux se défendre contre les entraves à leur travail, en les formant à leurs droits et en activant des actions de soutien concrètes.
Où puis-je trouver plus d’informations sur l’Ofalp et son travail ?
Vous pouvez consulter notre site web pour plus d’informations sur nos actions, nos rapports et nos campagnes en faveur de la liberté de la presse. N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn, Facebook, X) et à vous inscrire à notre newsletter pour rester informé de nos prochaines initiatives.
Comment contacter l’Ofalp ?
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